Depuis quelques mois, un véritable renversement de l’opinion publique se fait sentir à propos des éoliennes. Face à la désinformation constante des Verts et de leurs alliés objectifs de la Macronie, l’absurdité du développement de cette énergie intermittente imposée à marche forcée est apparue évidente en plein hiver, quand le gestionnaire du réseau a demandé aux Français de restreindre leur consommation faute… de vent !

 

Ce phénomène n’est pas limité à la France. Tous les pays développés qui ont cru pouvoir s’appuyer sur des éoliennes qui ne fonctionnent en moyenne que 20 à 25% du temps se trouvent dans une impasse lorsque les conditions météorologiques conjuguent grand froid et absence de vent. Les promoteurs des éoliennes ont oublié de mentionner que cette énergie est avant tout intermittente et fatale, c’est-à-dire que le réseau doit absorber l’électricité produite selon les caprices de la météo et non selon les besoins des consommateurs !

 

Depuis maintenant 20 ans, le débat sur la transition énergétique est partial et partiel ! Certains médias font leurs gros titres sur des scénarii soit disant « 100% énergies intermittentes » sans jamais dire aux citoyens que ces délires sont basés sur une réduction drastique de la consommation et des modes de vie.

 

Au-delà de la faillite technique et économique des éoliennes, les citoyens constatent de plus en plus les autres méfaits sur l’environnement que ces machines causent : massacre d’oiseaux, y compris des espèces protégées, bétonisation des sols, absence de véritables solutions de recyclage mais aussi perturbation de la santé de certaines espèces, notamment les bovins et autres animaux d’élevage qui pâturent à proximité.

 

Les milliers de mâts sont autant de tonnes de béton coulées dans les terres les plus fertiles de France. Une éolienne a une durée de vie de 10 à 20 ans mais le béton polluera le sol pendant des siècles. Qui paiera le démantèlement ? Seuls 60 000 euros sont provisionnés pour retirer les éoliennes au terme de leur exploitation, mais le coût réel sera de 400 à 500 000 euros ? Qui paiera la facture de 9 milliards d’euros ?

 

On ne compte plus les désastres engendrés sur nos territoires par l’implantation massive des éoliennes sans jamais tenir compte de l’avis des riverains. Ils sont pourtant les premières victimes ! Ils voient leur paysage massacré, leur environnement sacrifié et leur qualité de vie dégradée. Depuis le début, nous demandons que des référendums locaux soient systématiquement organisés pour consulter les riverains. Pourquoi les promoteurs de l’éolien ont-ils peur de la démocratie ?

 

Dans une tribune publiée le 17 février par le Figaro, Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable, indique que le gouvernement vient de neutraliser 2000 recours citoyens contre la construction d’éoliennes. En réalité, les promoteurs de l’éolien ont peur du débat démocratique car la vérité s’imposerait vite auprès de nos concitoyens : les éoliennes sont inutiles, coûteuses et polluantes.

 

Il est évident que les bobos et les technocrates des métropoles ont aussi ciblé en priorité des territoires ruraux modestes, parfois même sinistrés, dont les habitants n’avaient pas forcément les moyens de se défendre. Ainsi, les territoires de Champagne Ardennes et de Picardie ont été recouvertes d’éoliennes alors que les régions plus riches comme la Bretagne ont été relativement préservées… Pourtant, le potentiel éolien objectif de la Bretagne était bien supérieur à ces deux régions sacrifiées ! Pourquoi une telle discrimination ? La réponse est dans la question.

 

Les éoliennes sont inutiles en France car l’électricité produite depuis des décennies est déjà décarbonnée grâce au parc électronucléaire et hydraulique. Les Verts ont tout simplement menti aux Français en expliquant que ces machines servaient à lutter contre le réchauffement climatique. Pire, ils ont cassé un système qui fonctionnait parfaitement !

Les éoliennes sont coûteuses quand le parc nucléaire et hydraulique français est amorti et rentable. Ainsi, le tarif de rachat de l’électricité éolienne nécessite une subvention de 1.7 milliard d’euros par an, sans compter le coût astronomique des raccordements et de l’entretien d’un réseau décentralisé. Avec l’ouverture du marché français à la concurrence imposée par l’Union Européenne et le développement des énergies intermittentes comme l’éolien, la facture électrique des Français a tout simplement doublé en dix ans ! Quant aux pays comme le Danemark et l’Allemagne qui ont été encore plus loin dans cette impasse, la facture des ménages est la plus élevée d’Europe !

 

Il faut immédiatement imposer un moratoire sur l’implantation des éoliennes tant que des référendums ne sont organisés localement pour valider les projets. Au niveau national, il est temps d’avoir un vrai débat national sur notre politique énergétique qui ne soit pas limité à quelques pseudo « experts » qui imposent leur agenda anti-nucléaire.

Jean-Philippe Tanguy

Jean-Philippe Tanguy

Consultant dans le secteur énergétique