Depuis plus de 30 ans, les gouvernements successifs ont fait de la lutte contre l’insécurité une de leur priorité en campagne électorale mais, une fois au pouvoir, la situation ne cesse de se dégrader sur tout le territoire.
Que dire de la politique de fausse prévention à tout prix, de l’éternelle théorie de l’excuse, de « la tolérance à ce qui est intolérable » comme le disait si bien Elisabeth Badinter… Certains élus locaux et dirigeants nationaux fidèles au clientélisme sacrifie la sécurité des innocents à leur une bonne vieille « tambouille politique » tant est si bien que le Ministre de la Justice peut se faire applaudir dans les prisons… Les voyous ont bien compris que les gouvernements qui se sont succédés libèrent des détenus par pure idéologie, enchaînent des réformes pénales qui favorisent les délinquants au détriment des victimes…
Des émeutes ont lieu presque chaque jour durant lesquelles des policiers sont attaqués, des véhicules incendiés tout comme certains biens publics : Amiens, Lyon, Sens, Bron, St Denis, Nantes, Rennes, Paris… Aucune ville n’est épargnée. Cette délinquance quotidienne pourrit la vie de nos concitoyens et notamment ceux qui vivent dans ces banlieues.
Au lieu de mobiliser 90 000 policiers et gendarmes pour contrôler des attestations dérogatoires, le ministre de l’intérieur ferait mieux de mobiliser ces forces de sécurité intérieure dans la lutte contre ce fléau insupportable qu’est l’insécurité. La peur doit changer de camp.
La coalition qui mènera Marine Le Pen au pouvoir prépare une alternative crédible à ce gouvernement qui connaît un échec cuisant dans sa politique de sécurité.
Ce thème qui sera un axe majeur lors de la prochaine élection présidentielle, doit nous imposer pragmatisme et réalité du terrain : construisons les 40 000 places de prison nécessaires ; affectons les policiers là où les besoins sur les plus importants ; supprimons les tâches indues pour que les policiers retrouvent leur cœur de métier ; mettons en place les peines planchers de prison ferme pour toute agression envers les forces de l’ordre et de secours ; expulsons tout étranger commettant une infraction pénale sur le territoire national ; appliquons une politique de reconquête des quartiers difficiles ; augmentons les moyens de la justice qui sont totalement dérisoires….
Ces mesures de bon sens tellement réclamées par nos compatriotes, porteront leurs fruits si nous arrivons aux responsabilités. La situation se dégrade dangereusement, le temps n’est plus à la compromission ni à la soumission, mais à l’action… Les Français nous attendent et nous devons répondre présents !
