Voici 12 chiffres-clés parmi bien d’autres, symboliques chacun dans leur domaine, de l’échec de l’Union européenne et de l’urgence à fonder une Europe des Nations et des coopérations.

150

Comme 150 euros, c’est-à-dire ce que coûte par an à chaque Français l’Union européenne (sources : site lci.fr, article du 23 octobre 2018 toujours consultable  en ligne). Et cela en ayant déduit tout ce que l’Union européenne reversait à la France. 150 euros par Français par an, cela représente 50 euros par mois pour un couple avec 2 enfants.

516 000

Comme le nombre de travailleurs détachés en France en 2017. C’est + 46% par rapport à 2016 et… 13 fois plus qu’en 2006 ! La directive européenne relative au travail détaché et le règlement européen de 2004 relatif à la « coordination des systèmes de sécurité sociale » se sont avérés de redoutables outils de dumping social. 516 000 travailleurs détachés, concurrence déloyale à nos ouvriers, employés et artisans, c’est autant d’emplois en moins en France.

2 000 000

Comme 2 millions d’immigrés extra-communautaires qui s’installent chaque année dans l’Union européenne (Chiffres Eurostat 2016). C’est l’équivalent de la population de Paris et plus de deux fois celle de Marseille. Nous sommes loin des quelques centaines de milliers de migrants sur lesquels focalisent avec complaisance la gauche et les médias. D’où l’urgence de maitriser notre politique d’immigration à travers une double-frontière nationale et européenne.

0

Comme 0%, le pourcentage des marchés publics ouverts aux entreprises étrangères en Chine, en Russie, en Inde ou au Brésil, c’est-à-dire des économies en concurrence directe avec les nôtres. Ce qui n’empêchent pas l’Union européenne d’exiger que nos marchés publics soient ouverts quasiment à 100% aux entreprises étrangères. Ce qui fait de l’Europe, selon la célèbre formule d’Hubert Védrine, « l’idiot du village global ».

55

Comme les 55% de Français qui ont rejeté en 2005 par référendum cette Union européenne qu’on leur proposait et… qu’on leur imposera puisque l’essentiel de ce projet sera mis en œuvre en 2008 sous la forme du traité de Lisbonne. Jean-Claude Juncker, aujourd‘hui président de la Commission européenne et premier soutien d’Emmanuel Macron, avait alors déjà affiché son mépris pour la démocratie : « si c’est oui, nous dirons : on poursuit ; si c’est non, nous dirons : on continue ! » (interview dans Le Soir, 25 mai 2005)

25 000

Comme 25 000 euros brut par mois, c’est le salaire du Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui a le rang de vice-président de la Commission européenne… et dont vous n’avez jamais entendu parler tant son action est essentielle. Sauf peut-être une fois, lorsque Frederica Mogherini, la Haut représentante en question, a déclaré qu’il faudra intégrer l’islam politique dans l’Union européenne (discours du 24 juin 2015).

40

Comme le nombre d’années depuis lesquelles on élit les membres du parlement européen au suffrage universel direct… sans pour autant que ce dernier n’ait jamais connu une seule fois l’alternance ! La coalition des mous (Parti Socialiste Européen et Parti Populaire Européen), macroniste avant l’heure, s’étant toujours entendue pour conserver le pouvoir. Pour la première fois, cette année, nos alliés et nous-mêmes sommes assez forts pour permettre une véritable alternance démocratique.

2

Comme le nombre de paradis fiscaux, l’Irlande et le Luxembourg, en plein cœur de l’Union européenne alors que ses thuriféraires n’ont que le mot « harmonisation » à la bouche. Afin de mettre un terme à la concurrence fiscale déloyale et à l’évasion fiscale au sein même du marché européen, nous proposerons l’établissement d’un serpent fiscal qui encadre les différents taux d’impôt sur les sociétés des différents pays-membres.

1 000 000

Comme le nombre de véhicules nécessaires pour polluer autant qu’un seul cargo qui ramène de l’autre bout de la planète des tomates que nous pourrions acheter à nos paysans avec une garantie de qualité bien plus élevée. La révolution écologique du bon sens que nous mettrons en œuvre sera celle du localisme.

2004

Comme l’année depuis laquelle le PPE, c’est-à-dire l’UMP puis Les Républicains, sont à la tête de la Commission européenne et donc comptable de la politique et du bilan de cette dernière. Piqure de rappel à messieurs Wauquiez et Bellamy.

886

Comme le montant français du SMIC européen voulue par Nathalie Loiseau, députée européenne et ex-tête de liste LREM (soit 317 euros de moins que le smic actuel). En effet, en fixant ce prétendu smic à 50% du revenu médian dans chaque pays-membre, cette proposition réussirait l’exploit de provoquer une régression sociale y compris jusqu’en Bulgarie où le smic version Loiseau serait de 148 euros alors qu’il est aujourd’hui … de 286 euros mensuels bruts !

1

Comme la 1ère cause de mortalité dans le monde selon une étude par l’Institut de mesure et d’évaluation de la santé de l’Université de Washington : la malbouffe. Malgré cela, la Commission européenne s’oppose toujours à une mesure de bon sens telle que la traçabilité des produits par les pays-membres de l’Union européenne, tout cela au nom de la sacro-sainte « concurrence non faussée ».