La lutte du Rassemblement national contre les effets délétères de la mondialisation n’oublie aucun combat. Les traités de libre-échange signés à tour de bras, le sans-frontiérisme et la religion ultralibérale promue par nos élites sont tout autant de facteurs qui poussent les industriels à entasser les animaux dans des élevages de plus en plus exigus, faisant de l’animal un vulgaire consommable dont ils méprisent la sensibilité et la dignité.

 

Les interrogations sur l’origine de la pandémie ont permis de mettre le doigt sur ce problème central : le nombre croissant d’animaux élevés en cages dans des conditions indignes, qui subissent des actes barbares et qui sont soumis aux délires de la mondialisation, premier responsable de la surproduction animale.

Des analyses génétiques n’écartent pas que les deux lignées du Sars-CoV-2 à l’origine des deux vagues épidémiques qui ont ravagé l’Europe proviennent des élevages intensifs de visons. Parallèlement à cela, personne ne pourra nier que ces cages restreignent un grand nombre des instincts naturels et renvoient une image inacceptable de notre civilisation.

 

Au niveau mondial, des milliards d’animaux sont élevés en cage. En Europe, plus de 370 millions d’animaux passent leur vie entière, de leur naissance à leur mort, entre quatre murs. Ils y sont isolés ou bien entassés dans des espaces confinés.

 

Peu importe la finalité de leur élevage, les animaux méritent de voir la lumière du jour et de bénéficier de bonnes conditions de vie. L’enjeu est moral, social, écologique et sanitaire.

 

L’Union européenne a développé le système des initiatives citoyennes pour permettre aux citoyens des différents pays membres de s’exprimer sur les sujets de leur choix. Au lieu de systématiquement jeter à la poubelle ces pétitions dont elle est elle-même à l’origine, l’Union européenne doit prendre en compte l’initiative de 2018 qui a récolté 1,4 millions de signatures contre l’élevage en cages.

 

Plutôt que d’alourdir le fardeau d’éleveurs déjà mis à genoux face au marché mondialisé et aux exigences européennes de « green washing », un accompagnement financier doit être mis en place pour sortir de l’élevage intensif. La France doit être vue dans le monde entier comme le pays de la qualité et du raffinement, nos animaux doivent être élevés avec le moins de restrictions possibles afin de reproduire au maximum leur habitat naturel. La République Tchèque l’a fait, la France peut le faire.

 

Enfin, pour faire face à la concurrence déloyale des pays tiers qui poussent nos agriculteurs à s’aligner sur ces pratiques indignes, protégeons nos élevages et notre marché via un protectionnisme sélectif. Consommons local, mettons en place les circuits courts promis chaque année par l’Europe mais dont on attend toujours la concrétisation !

 

Ces propositions sont les seules capables de faire d’une pierre deux coups : améliorer le bien-être animal tout en défendant les éleveurs, profession en crise depuis trop longtemps. Et c’est le localisme, notre modèle économique, qui répond à une majorité de critères éthiques et environnementaux.